đ La plume si lĂ©gĂšre, douce et fine
La plume si légÚre, douce et fine
La plume est utilisĂ©e dans le domaine de la mode et du confort, pour les chapeaux, les habits, les colliers, les boas, les attrape-rĂȘves, les Ă©ventails, les tableaux, les objets dĂ©coratifs.
Lorsquâon pense au rĂŽle ornemental des plumes, câest bien entendu lâimage des Indiens dâAmĂ©rique qui surgit en premier, avec leur coiffe apache, confectionnĂ© en daim et dĂ©corĂ© de perles de verre, de disques mĂ©tal, de plumes d’aigle.
Avant eux, ce sont les Ă©gyptiens et les chinois qui utilisaient les plumes pour fabriquer leurs Ă©ventails, et appelaient Ă©galement la plume « le traceur de tout », symbole de l’expression de la parole divine dĂ©livrĂ©e par l’Ă©criture.
Les grecs et les romains décoreront leur casques avec des plumes. Dans la religion romaine, des plumes étaient déposés dans les sanctuaires de Junon, reine des dieux et du ciel.
Pour les Grecs, la plume Ă©tait reliĂ©e Ă l’air, ou au souffle, qui est Ă son tour symbole de vie.
Vers la fin du XIXe siĂšcle, lâutilisation des plumes dans la mode Ă©tait devenu si importante que l’activitĂ© de plumasserie avait acquis un vĂ©ritable statut industriel. Les plumes des oiseaux de mer Ă©taient particuliĂšrement prisĂ©es en raison de leur rĂ©sistance.
De ce fait, l’industrie de la plume fut alors considĂ©rĂ©e comme l’un des facteurs responsables du dĂ©clin des populations d’oiseaux marins dans bon nombre de rĂ©gions de l’Atlantique Nord.
De tels chiffres mobilisĂšrent l’opinion publique et lâon prit alors des mesures pour que seules les plumes d’oiseaux domestiques soient utilisĂ©es.
La teinture de plumes ou la fabrication de plumes artificielles est Ă©galement encouragĂ©e auprĂšs de certaines communautĂ©s, dans le but de sauver les espĂšces en danger, comme l’ara bleu de Bolivie.
Anecdote les premiÚres balles, dont celles de golf, étaient en fait des poches circulaires en cuir bourrées de plumes.