† La Vierge Marie

Rate this post

La Vierge Marie

Sous quel nom était-elle connue ?

Marie est également connue sous les noms de Marie de Nazareth, Sainte Vierge, Sainte Marie, Vierge Marie, « Immaculée Conception », Notre Dame, Mère de Jésus, Mère de Dieu. Elle est une femme Juive de Judée et la mère de Jésus de Nazareth, Marie est une figure importante et proéminente au sein du christianisme (orthodoxe et catholique) ainsi que dans l’Islam.

A quelle date on la fête ?

Le 11 février Notre-Dame de Lourdes est le nom sous lequel les fidèles catholiques désignent la vierge Marie. Lorsqu’elle est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous le 11 février 1858, dans la grotte de Massabielle à Lourdes. Depuis, Lourdes est devenu l’un des plus célèbres lieux de pèlerinage au monde. Pour illustrer, le chapelet qui est un objet de dévotion religieuse, étaient utilisé par les fidèles catholiques pour compter les Je vous salue Marie, chaque dizaine consistant à réciter dix Je vous salue Marie.

Le 13 mai, mémoire facultative à la fête de Fátima qui est le nom sous lequel est invoquée la Vierge Marie telle qu’elle serait apparue à trois enfants à Fátima, village du centre du Portugal , en 1917, qui devient un grand centre mondial de pèlerinage. Souvent représenté en main de Fátima, nommée également Fatma ou encore khamsa ou khomsa.

Le 15 août, célébration de l’assomption de Marie qui n’est pas morte comme tout un chacun mais est entrée directement dans la gloire de Dieu, ce qu’on traduirait communément par « montée au ciel ». Et s’accompagne fréquemment de processions religieuses.

Le 8 septembre, fête de la nativité de Marie, rappelant la naissance de la Vierge Marie. Depuis le début du Ve siècle on vénère à Jérusalem, le lieu où elle serait née car la tradition orientale y fixe la maison de ses parents. D’autres traditions occidentales localisent la naissance de Marie à Bethléem.

Le 21 novembre, présentation de Marie au Temple. Marie, qui était miraculeusement née de Joachim et Anne, ses parents, alors qu’ils étaient dans leur vieillesse et ne pouvaient plus espérer avoir d’enfant, est présentée par eux au Temple de Jérusalem, selon leur promesse, encore toute petite, pour s’y préparer au rôle qu’on lui pressent dans la rédemption d’Israël. Le texte dit qu’elle « dansa ce jour-là, et ne se retourna pas en arrière ». Et elle resta dans le Temple, nourrie « par un ange » une aide providentielle, jusqu’à l’âge de sa majorité, qui était de 12 ans, âge auquel elle fut accordée en fiançailles à Joseph.

Le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception. La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. Elle est appelée, depuis le concile d’Éphèse (431), « Mère de Dieu ». Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance.

 

Que représente la médaille miraculeuse ?

Portée sur une chaine, la médaille gravée de la figure d’un saint ou de la Vierge Marie était traditionnellement offerte au baptême de l’enfant, par sa marraine, mais la médaille miraculeuse demeure la plus célèbre. Elle commémore l’apparition en 1830 de la Vierge à une petite paysanne, Catherine Labouré. Lui montrant une médaille décorée sur les deux face, la Vierge aurait demandé à la jeune fille de la faire frapper, ajoutant que « toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces ».

Les autorités ecclésiastiques donnèrent l’autorisation de faire fabriquer cette médaille qui représente d’un côté la Vierge les bras ouverts, et de l’autre la lettre M (Marie) surmontée de la croix de Jésus, rappelant leur lien indéfectible qui les unit, le tout entourée de douze étoiles qui correspondent au douze apôtres. La première médaille fut commercialisée en 1832 par la firme Vachette qui en diffusera plus de vingt millions en dix ans. De nos jours, c’est à la chapelle de la Médaille miraculeuse, rue du bac à Paris, que l’on peut se procurer ce modeste témoignage de la foi rarement montré au grand jour.

La médaille miraculeuse ne doit pas être considérée par nous comme un talisman au pouvoir magique. Ce qui serait de notre part vaine crédulité. Mais nous rappel l’amour de la Vierge, le gardant vivant dans notre cœur et dans notre esprit. Car nous avons la mémoire courte et la volonté défaillante. Elle nous stimule à montrer notre reconnaissance par une conduite digne d’un enfant de la Vierge Marie.